14.05.2018

Le sénateur espère que "seul le travail accompli retiendra votre attention"

Le sénateur Guillaume Arnell a présenté son bilan de mi-mandat.

Comme il l’avait fait après une année de mandat, le sénateur Guillaume Arnell a livré un bilan de ses actions au palais du Luxembourg au cours d’une réception à la CCISM vendredi soir. Près de quatre-vingts personnes ont répondu à l’invitation, parmi lesquelles le président de la COM, Daniel Gibbs, sept membres du conseil territorial, l’inspecteur d’académie Dominique Boyer, le président de la Fipcom-Medef Michel Vogel, Frantz Gumbs, George Gumbs, Rosette Lake, etc.

Guillaume Arnell a tout d’abord souhaité revenir sur le contexte son élection il y a trois ans et demi. «Après huit mois de vacances due à la démission de Louis-Constant Fleming, et malgré la multiplicité des candidatures de la majorité territoriale [Alain Gros-Desormeaux et René-Jean Duret s’étaient aussi présentés, ndlr], je fus élu le 28 septembre 2014. (…) Alors que la population nous avait largement plébiscités aux élections territoriales de mars 2012, celles des sénatoriales n’ont pas été une simple formalité. Avec Madame Aline Hanson [sa suppléante, ndlr], il nous a fallu deux tours pour l’emporter», a-t-il rappelé. Bien que de sensibilité de gauche et ainsi approché par le Parti socialiste, Guillaume Arnell a préféré rejoindre le groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) présidé alors par Jacques Mézard. «Le discours du président sur la diversité du groupe m’a immédiatement séduit : pas de consignes de groupe à suivre, une totale liberté d’expression et de vote, c’est exactement ce que je souhaitais pour être libre de défendre mes convictions et mon territoire», confie-t-il.

Session par session, Guillaume Arnell a énuméré ses actions au Sénat. Il est intervenu huit, seize et onze fois entre 2014 et 2017 dans l’hémicycle. Il est notamment intervenu sur les crédits de la mission outre-mer dans le projet de loi de finances 2015, le projet de loi relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel, la proposition de loi d’actualisation du droit des outre-mer en 2015, la proposition de loi relative au statut des autorités administratives indépendantes créées par la Nouvelle-Calédonie, le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, la proposition de loi d’expérimentation territoriale visant à faire disparaître le chômage de longue durée, etc.

Vendredi soir, le sénateur de Saint-Martin a insisté sur ses actions visant à défendre les intérêts des territoires ultramarins. Il a pris la parole dans les débats portant sur les proposition de lois relatives à l’action extérieure des collectivités et à la coopération des outre-mer dans leur environnement régional, à l’égalité réelle outre-mer.

Membre de droit de la délégation outre-mer, il a participé à plusieurs travaux, notamment ceux portant sur le foncier, le BTP ou le tourisme.

«Alors que je ne suis qu’à mi-parcours, j’espère simplement que seul le travail accompli retiendra votre attention et que le moment venu, les grands électeurs [ce sont les membres du conseil territorial qui élisent le sénateur, ndlr] se détermineront en fonction des résultats obtenus, de l’assiduité et de la place qu’aura prise Saint-Martin dans les débats à la Haute Assemblée», a-t-il conclu.

Estelle Gasnet
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"la loi visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel" ?