03.09.2018

VHU : pourquoi leur enlèvement et traitement prend du temps

Après le passage d’Irma, le nombre de voitures endommagées et déclarées épaves a été estimé à 3 000. Une partie de ces véhicules hors d’usage (VHU) a été enlevée et emmenée à l’écosite soit par des prestataires mandatés par les compagnies d’assurance pour y être inspectés par les experts, soit par la collectivité lorsque les VHU étaient abandonnés sur la voie publique. Malgré cela, il en reste encore.

La situation est plus complexe qu’elle ne le paraît. Il ne suffit pas d’enlever la carcasse de voiture, de l’emmener à l’écosite et de l’évacuer de l’île. En France, la réglementation est stricte : tout VHU doit être dépollué ; c’est-à-dire qu’il faut le désosser et trier les matériaux par famille avant de pouvoir le compacter et de l’évacuer, les métaux triés sont eux aussi traités et valorisés. Et pas n’importe quel garage peut effectuer la dépollution des VHU. En partie française, un seul établissement possède l’agrément, il s’agit de l’entreprise Verde SXM qui exploite l’écosite dont la capacité de traitement est de douze véhicules par jour. A ce jour, près de 1 800 véhicules hors d’usage ont été traités. Il en reste donc au moins 1 200.

Afin d’accélérer le rythme, la préfecture travaille à pouvoir octroyer l’agrément à quatre garages. Ces derniers pourront effectuer la dépollution des VHU qui seront ensuite transférés à l’écosite où ils seront compactés et évacués.

Dans cette attente, l’enlèvement des carcasses sur la voie publique par la collectivité demeure difficile par manque de place pour les stocker à l’écosite.

Estelle Gasnet
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Commentaires

Heu désolé ça ne prend qu'une demi-journée lorsqu'il s'agit de la fête de la musique ou de la fête de Sandy-Ground...