21.05.2019

Son fils a eu des relations sexuelles avec son autre fille et sa petite nièce

Au courant des faits, la mère n’a pas dénoncé son fils. Elle a été jugée par le tribunal correctionnel de Saint-Martin.

OC, une mère de sept enfants et âgée de 51 ans, est accusée de ne pas avoir dénoncé des faits d’agressions sexuelles commis par son fils, mineur, sur l’une des ses filles, sa nièce et la fille de la voisine. Après que son avocat a souligné que ledit fils n’ayant pas encore été condamné par le tribunal pour enfant, sa cliente ne peut être accusée de non dénonciation de faits qui n’ont pas encore été reconnus. Aussi le tribunal correctionnel de Saint-Martin saisi du dossier concernant la mère a-t-il requalifié, dans son délibéré, les faits en non assistance de personnes en danger.

L’affaire débute en 2016 lorsque la grand-mère, soit la mère de OC, se rend à la gendarmerie pour dénoncer des faits d’inceste dont sa petite fille, mineure, a été victime : cette dernière aurait eu des relations sexuelles non consenties avec son propre frère. Aux enquêteurs, elle a affirmé qu’elle est abusée par son frère depuis l’âge de huit ans. «Elle a dû pratiquer deux fellations, cinq rapports anaux et trois rapports vaginaux», explique le juge. Toutefois, un examen gynécologique réalisé sur la fillette atteste que «son hymen est intacte». Un examen psychologique a aussi été réalisé et révèle qu’elle est «une enfant présentant une déficience sur le plan intellectuel».

La mère est mise au courant des faits lors d’une réunion à laquelle sont notamment présents la fillette, une autre fille d’OS et le frère. Celui-ci confirme à sa mère son comportement à l’égard de sa jeune sœur de même qu’à l’égard de la fille de la voisine ; celle-ci ayant dit que le garçon avait tenté d’avoir des rapports anaux avec elle. La réunion va également mettre au jour d’autres actes commis sur la petite fille de la sœur aînée. Aux gendarmes, la petite âgée de trois ans explique que son oncle a «mis son tata dans sa bouche et que du liquide blanc en est sorti».

Ce qui est alors reproché à OS est de ne pas avoir dénoncé son fils suite à ses aveux. A la barre, la mère explique qu’elle avait été en colère contre fils et ne pas comprendre son comportement. Elle confie qu’elle s’est rendue à la gendarmerie avec sa mère mais sa présence n’est pas mentionnée sur les procès verbaux.

OS qui est une consommatrice régulière de cocaïne et de crack selon l’enquête sociale réalisée, vit aujourd’hui avec son fils qui, affirme-t-elle, consulte un médecin. Quant à la petite sœur, elle vit chez sa grand-mère. «Elle vit avec elle depuis qu’elle est née. Ma mère a pris l’enfant lorsqu’elle est née. Je ne sais pas pourquoi elle a toujours voulu prendre cet enfant », explique-t-elle au tribunal.

Après en avoir délibéré, le tribunal a prononcé une peine supérieure de quatre mois à celle requise par le parquet, soit six mois de prison avec sursis. Les enfants représentés par un administrateur ad hoc et un avocat se sont constitués partie civile, l’affaire a été renvoyée sur intérêt civil.

Estelle Gasnet
12 commentaires

Commentaires

c'est à vomir..... et quoi? 6 mois de sursis? et les autres enfants ? on les laisse là?

et on appelle cela la justice une honte, on prend plus cher pour un excès de vitesse... s'il n'est pas éloigné des enfants c'est sur qu'il recommencera... sinon le castrer serait une bonne solution...

sérieusement, la mère est sous coke et sous crack et on lui laisse les enfants ? et le garçon ? on attend quoi pour le juger ?? qu'il s'en prenne à d'autre enfants ??? à l'école ou ailleurs ??? certaines personnes devraient être interdites de se reproduire ..... Pauvres enfants .... et la gamine de ...3 ANs !!! on en parle ???

Triste destin de ces enfants que l'ETAT dans toutes ses composantes et acteurs (PJJ, BPDJ, ASE,CMP, FAMILLE et CENTRE D'ACCUEIL) fait mine de protéger, en comptant leurs points de carrière à coût de mutation !

Ça ne donne pas envie d'avoir des gosses ce gosse mérite des sanctions disciplinaires et faire son service militaire pour lui mettre sur les railleries du système concernants les victimes un bon accompagnement chez un psychiatre seraient un bien fou bien quelles garderont des séquelle dans leurs avenirs et la mère un.accompagnement d'une bonne cure de desintox ainsi q un accompagnement psychologique par la.meme occasion a trouvé du travail

Ce que le journaliste oublie de dire, et tous les commentateurs prêts à lyncher ceux qu'ils ne connaissent pas tombent dans le panneau, c'est que les faits dénoncés ne sont pas pour l'instant jugés et avérés, les détails de la dénonciation d'un enfant non corroborés n'avaient pas leur place dans une audience publique, et d'ailleurs le tribunal a changé la qualification des faits avant de condamner m'a dit une avocate qui était là.

La précision est bien apportée dans le premier paragraphe, c'est la raison pour laquelle le tribunal a requalifié les faits.

Beaucoup sont prêts à chercher un arbre pour mettre une corde...sur la base de quoi ? un peu de décence : qui connait une famille parfaite ? et nous connaissons tous la force du soupçon et du mensonge ! Dieu regarde ses enfants et lui sait.

Je ne vois pas ce que "dieu" vient faire dans cette histoire abominable... Parlons donc alors des nombreux ecclésiastiques pédophiles...?

Je ne vois qu'une solution: LA CASTRATION CHIMIQUE.
Cette petite de 3 ans a forcement dit la vérité, ils ne mentent pas à cet age, ils sont innocents. Et de voir des ordures s'en prendre à l'innocence, ça donne envie de se faire justice soit même....

Marthe arrêtez de fumer la moquette, touteS les familles n'ont pas des délinquants, des pédophiles chez eux, des familles "dites normales existent" vous essayez de trouver un excuse à ce rebut de la société qui devrait être lynché, et aux enfants vous y pensez non je suppose que cela ne doit pas être dans vos facultés ou alors préconisé par votre soit disant dieu, et d'ailleurs quel dieu demande à ce qu'on fasse souffrir les plus petits... peut être dans votre secte...

À priori , il encule tout le monde dans la famille et sur son passage et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Sachant que les délinquants n'avoue jamais.
Oui je pense que ça place et à la messe Marthe...