06.02.2023

Orange prépare l'arrivée de la 5G sur Saint-Martin

Laurent Beau, directeur technique d’Orange Antilles-Guyane, a rencontré la presse vendredi matin afin de faire le point sur les déploiements du réseau mobile et de la fibre à Saint-Martin.

Aujourd’hui à Saint-Martin comme ailleurs, le réseau internet (data) est beaucoup plus utilisé que le réseau de communication sms (voix). La consommation moyenne double chaque année. Pour faire face à cette hausse de consommation data, Orange se prépare à mettre en œuvre la 5G sur le territoire «pour améliorer encore notre réseau mobile», déclare Laurent Beau.

Doctobre 2021 à janvier 2022, lAutorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a réalisé près de 280 000 mesures terrain afin d’évaluer la qualité des services des réseaux mobiles aux Antilles-Guyane française.

Après avoir remis son dossier de candidature à l’ARCEP pour établir et exploiter le réseau 5G, la prochaine étape pour Orange est de participer à “la vente aux enchères” pour lattribution des fréquences. Les nouvelles fréquences feront lobjet dun processus de sélection qui se déroulera en mars/avril a annoncé le directeur.

«Ces nouvelles fréquences 5G permettront principalement d’augmenter la capacité du réseau en terme de débit pour répondre à des usages en forte croissance et d’améliorer la qualité de service, c’est-à-dire faire de l’immédiateté à court terme», conçoit-il.

La procédure des fréquences a été lancée pour Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Guyane pour une attribution à la fin du semestre. «La Martinique et la Guadeloupe sont pour linstant décalé à une date ultérieure», précise Laurent Beau.

« Le réseau mobile est un point sur lequel Orange doit absolument avancer », reconnaît le directeur technique d’Orange. Après Irma, en 48 heures, « nous avons remonté la première antenne mobile d’Orange », un réseau mobile dans des zones géographiquement vulnérables comme Saint-Martin, c’est très important d’avoir une alternative aux réseaux filaire pour pouvoir aborder la résilience avec les aléas climatiques », convient-il.

Siya TOURE