16.11.2016

Deux nouveaux braquages commis à Sandy Ground mardi

En début de soirée, deux vols à main armée (VAMA) ont été commis en quelques minutes au préjudice de supérettes.

 

Deux individus casqués ont braqué la supérette située avant le pont de Sandy Ground en provenance de Marigot, mardi aux alentours de 19h30. L’un portant une arme de poing, a menacé l’employé tandis que son complice l’attendait sur son scooter à l’extérieur.

Quelques minutes plus tard, ils ont braqué une seconde épicerie, située plus loin sur la route de Sandy Ground en direction de la Baie Nettlé. Là, en repartant, ils ont manqué d’être percutés par une voiture qui arrivait à ce moment à leur niveau. Le réflexe de l’individu qui portait l’arme, a été de tirer sur la voiture. Plusieurs coups sont partis mais personne n’a été blessé. «Le conducteur du véhiucle était toutefois très choqué», précise le capitaine de gendarmerie Emmanuel Maignan.

Le préjudice total de ces deux vols s’élève à quelque 400 euros-dollars mélangés.

Certains témoins ont affirmé aux enquêteurs qu’une troisième supérette aurait également été braquée mais, pour l’instant, rien ne peut l’affirmer. Seuls les gérants des deux premières ont déposé plainte.

Cela porte à quatre le nombre de VAMA commis en novembre. Depuis plusieurs semaines, on assiste à une recrudescence de vols à main armée de supérette dont la moitié – soit cinq- a déjà été élucidée.

Ce mercredi matin vont comparaître deux auteurs devant le tribunal correctionnel de Saint-Martin, dont l’un est récidiviste. Il était sorti de prison il y a trois mois, il avait été condamné pour vol à main armée.

Les gendarmes ont en outre interpellé deux autres auteurs, l’un mineur et l’autre majeur, impliqués dans d’autres faits.

«Nous assistons à une recrudescence mais nous sommes très loin des niveaux que nous avions connus en 2014 ou 2015», tient à rassurer le capitaine Maignan. «En 2016, quarante-cinq VAMA ont été commis contre cent dix l'année dernière. Début 2015, nous avions en moyenne vingt faits commis par mois», précise-t-il.

 

 

Estelle Gasnet