26.07.2017

Plan séisme 2016-2020 : les actions mises en place à Saint-Martin

Écoles, bâtiments de la COM, logements sociaux sont les bâtiments pour lesquels des travaux de renforcement parasismique doivent être engagés d’ici 2020.

Suite à la mise en place par le ministère de l’Environnement en juillet 2016 de la deuxième phase du plan séisme Antilles 2016-2020 (PSA), la préfecture et la collectivité de Saint-Martin ont élaboré un programme d’actions localement. Le conseil exécutif a récemmetn autorisé le président Gibbs à signer une convention cadre visant quatre principaux objectifs : garantir prioritairement le renforcement parasismique des établissements d’enseignement publics à risques et des logements vulnérables, déployer des actions de communication sur le risque sismique et de formation des acteurs du BTP sur la construction parasismique, renforcer la prévention du risque sismique par des campagnes de sensibilisation du grand public, développer la connaissance sur les risques de tsunami.

TRAVAUX DANS LES ÉCOLES

Un nouveau programme pluriannuel d’investissement pour réduire la vulnérabilité sismique des écoles va être défini par la COM qui sera financièrement soutenue par l’État, pour un montant global de 20,74 millions d’euros. Il s’agit d’une estimation réalisée sur la base de diagnostics effectués école par école en 2010.

L’objectif d’ici 2020 est de réaliser des travaux sur les bâtiments scolaires présentant des risques fort et moyen ; les risques étant estimés selon la date de construction des bâtiments et le nombre d’enfants accueillis. Les écoles construites avant 1981 présentent un risque très fort et correspondent aux constructions sans règles parasismiques ; les constructions réalisées entre 1981 et 1997 ont pris en compte les premières règles parasismiques mises en application à compter de 1981 aux Antilles.

AUTRES BÂTIMENTS PUBLICS

La Collectivité doit aussi assurer le renforcement parasismique de bâtiments publics «nécessaires à la continuité du service public permettant plus particulièrement la gestion de crise», à savoir l’hôtel de la COM, le poste de police territoriale, les bâtiments du pôle de développement humain et du pôle humain. Pour cela, la COM va devoir réaliser des diagnostics d’ici 2020 afin d’apprécier leur vulnérabilité sismique pour un montant total de 30 000 euros.

LOGEMENTS SOCIAUX

Si la Semsamar, principal bailleur social à Saint-Martin, avec 1 399 logements, a indiqué que son parc, «suffisamment récent (pour la majorité construit après 1998)» ne nécessitait pas de renforcement parasismique, la SIG et SIKOA affirment devoir réhabiliter certains de leurs lotissements. Elles ont respectivement estimé les investissements à 3,7 millions et 2,3 millions d’euros. Et avouer avoir besoin de financements publics.

La SIG a déjà mené des travaux de renforcements à Concordia pour un montant de 3,9 millions d’euros en 2010 et 2011.

Enfin, en termes de formation des acteurs du BTP et communication (magnets, brochures, etc.) il est prévu de dépenser 200 000 euros.

Estelle Gasnet
1 commentaire

Commentaires

"le poste de police territoriale" ? Je ne vois pas l'intérêt... Ce sont des "bras cassés". Il ne font rien à part escorter les courses cyclistes du dimanche et briquer leurs belles voitures...