07.10.2019

Les tensions autour du PPRN font l'objet d'un article dans le New York Times

Après un ouragan dans la Caraïbe, la bataille est de savoir où reconstruire, voire de savoir s’il faut reconstruire  l’identique. Voici le titre d’un article publié ce jour dans le New-York Times.

Le correspondant du quotidien américain qui est venu en août dernier sur l’île, a axé son reportage sur les tensions liées à la reconstruction et surtout aux contraintes imposées par la révision du plan de prévision des risques naturels (PPRN). Il a interviewé la préfète Sylvie Feucher qui explique l’objectif d’un PPRN et la nécessité de mieux protéger les populations et habitations situées en bord de mer. Elle considère que «certaines zones sont trop dangereuses», rapporte le journaliste qui a pu observer qu’une «relation conflictuelle avec la population locale» s’était renforcée, la population locale étant fatiguée que l’administration française impose ses lois.

«Ils veulent tout changer : la façon dont on vit, la façon dont on parle, la façon dont on fait l’amour, la façon dont on mange. Ils veulent changer qui nous sommes. (…) Ils n’attaquent pas les personnes qui ont de l’argent plein les poches et qui peuvent se défendre. Ils attaquent les gens qui ont les poches vides » a confié Cédrick André.

Jah Bash confirme lui aussi que «la population est à bout de patience avec l’Etat français dominateur ». Et d’avancer que «c’est un complot de l’Etat Français pour reprendre l’île ».

Le journaliste s’est rendu à Sandy Ground où il a rencontré des résidents qui lui ont expliqué l’histoire du quartier et leur façon de vivre. Il s’est aussi entretenu avec le président de la COM et la présidente de la CCCISM.

Une énième comparaison est dressée entre les deux systèmes de l’île afin de montrer que la reconstruction est plus rapide côté hollandais. Et une fois encore des photos sont publiées pour illustrer cette différence : des photos de maisons et bâtisses détruites côté français et des plages et touristes côté hollandais.

Si le journaliste compare ce qui n’est pas comparable : Sandy Ground à la plage de Great Bay, il pose toutefois les bases de la réflexion à mener : comment construire et vivre du tourisme balnéaire dans une Caraïbe menacée par des ouragans.

Estelle Gasnet
5 commentaires

Commentaires

heureux de ne pas être le seul avoir eu cette analyse
la mise en place du PPRN est un gros problème. les Saint Martinois.
car les millions qui ont été déversés après Irma avait une contre-partie.
en cela les politiques sont coupable car eux étaient informé que l'état français avait dit 'donnant donnant'
some people understand you, Saint Martin people, but we are few

Pour moi, l'état est responsable d'avoir laisser les assurances indemniser des propriétaires en zone non habitable.
Ces indemnisation auraient dus être conditionner à la destruction des dites habitations.
Ce n'est pas maintenant que l'on a reconstruit qu'il faut interdire l'occupation;
Toutefois, le PPRN est juste et à l'avenir, il protège les Saint-Martinois plus que les touristes.

Grâce à Monsieur ANDRE St Martin va poursuivre sa longue descente vers un bidonville subventionné attirant toute la misère de la caraïbe, jusqu'à ce que les saint martinois soient dans un musée !

Ce Cédric ANDRÉ est un jeune prétentieux sans connaissance qui prétend régner sur une population qui n'existe qu'à ses yeux. Il se fait mousser c'est tout.
Il porte un grand préjudice à St Martin . C'est " l'idiot utile" de certains élus qui ne le lui rendront pas

C'est l'Etat français qui encourage l'immigration incontrôlée de classes pauvres avec la caf et la cmu....La vraie submersion marine c'est celle de marine le pen...