29.06.2019

Pollution de l'eau : les autocontrôles de la Saur révèlent toujours un taux élevé de bromates

Les prélèvements ont été effectués cette semaine.

«Les résultats des autocontrôles réalisés cette semaine par le délégataire SAUR Saint-Martin, dans le cadre du suivi de la pollution nouvelle aux bromates dans l’eau distribuée par le réseau public, confirment des taux de bromates supérieurs à la norme en vigueur dans des proportions différentes en fonction des points de prélèvement sur le réseau, les bromates affichant une tendance au développement dans le temps», annonce la COM dans un communiqué de presse samedi matin.

En ce sens, L’EEASM recommande à la population de continuer à suivre les mesures de précaution recommandées par l’ARS à savoir :

- interdiction de consommation en boisson, pour la cuisson ou le brossage des dents.

- L’eau peut être utilisée pour les usages suivants : WC, nettoyage des surfaces, lavage du linge et de la vaisselle, douches tout en veillant à ne pas l’avaler. Il n’y a pas de risque d’absorption cutanée.

L’ARS communiquera sur ses propres contrôles et les pouvoirs publics adapteront leurs dispositifs de façon concertée.

Une conférence de presse est planifiée lundi 1er juillet, en présence de la préfète Sylvie Feucher, du président de la Collectivité Daniel Gibbs, de la vice-présidente de l’EEASM Marie Dominique Ramphort, de la directrice générale de l’ARS Valérie Denux, des services de l’EEASM et de SAUR Saint-Martin.

"Sans volonté de minimiser cet épisode, l’EEASM recommande aux usagers de s’en  tenir aux éléments factuels, il est évident que la santé publique est la première des priorités des intervenants dans le process de production et de distribution de l’eau.

Dans l’attente, l’EEASM poursuit ses consultations d’experts afin de trouver les meilleures adaptations à cette problématique nouvelle qui reste méconnue à l’échelle mondiale et vis à vis de laquelle il n’existe donc que peu de références."

Estelle Gasnet
3 commentaires

Commentaires

"la santé publique est la première des priorités des intervenants dans le process de production et de distribution de l’eau" citation de l'article.
Donc où sont les points de distribution de bouteilles d'eau gratuite pour une population excédée entre un post Irma sans fin, les sargasses et autres sujets divers et variés ?
La Saur va-t-elle indemniser le fait de devoir acheter des bouteilles ?
Et pour ceux qui travaillent à la diminution de leurs déchets et qui se voient pris en otage avec cette obligation d'eau en bouteille ?
Et enfin y-a-t-il des contrôles faits sur l'impact sur la santé ?
On tourne en rond...

« vous allez voir ce que vous allez voir » disait la SAUR en arrivant ! On voit des nuls ,coupures d’eau à repetition, eau non comestible, facture plus élevée au final par un transfert d’augmentation de l’eau sur l’assainissement........quant à l’EEASM ,un Président incompétent et inutile ,un Durecteur toujours en vacances ou en métropole .....bref le grand bazar’

Une chose est sure c'est qu'il y a un problème de dates. Il a été dit qu'il fallait envoyer les analyses dans un laboratoire spécialisé (où cela ?), d'où l'incroyable délai entre la réception des analyses en mai et la déclaration par voix de presse bien trop tardive par la COM de la non potabilité de l'eau fournie par SAUR. Il a aussi été dit que Saint Barthélémy a un laboratoire capable d'analyser le taux de bromates en quelques jours. lors de la conférence de presse de ce lundi à venir, notre préfète disposera-t-elle des résultats des auto analyses de SAUR que vous évoquez, ou disposera-t-elle des analyses "officielles" qui logiquement devraient confirmer les "auto analyses de SAUR". Les autoanalyses de SAUR sont-elles réalisées sur place et quelle est la durée de ces autoanalyses ?

En toute logique les consommateurs d'eau de ville comme eau de boisson quotidienne seraient à mon avis en droit de porter plainte contre la COM, l'ARS, la préfecture et SAUR pour non divulgation en temps utile d'éléments gravement préjudiciables à leur santé et pour empoisonnement volontaire pour le moins entre fin mai fin juin, où le problème a enfin fait l'objet d'une recommandation publique de la COM