Grand débat national : une conférence territoriale avec des citoyens volontaires

Le Grand débat national lancé mi-janvier par le gouvernement est entré dans sa deuxième phase. Celle-ci consiste en des conférences citoyennes régionales qui réunissent sous la forme d’ateliers des citoyens tirés au sort. Ils sont invités à échanger, délibérer et élaborer des propositions argumentées en fondant leurs réflexions sur les premiers éléments issus du grand débat national.

Les conférences citoyennes régionales sont organisées les 15-16 et 22-23 mars dans chaque région métropolitaine et d’Outre-mer. Une Conférence Citoyenne nationale dédiée à la jeunesse (18/24 ans) est également prévue les 22 et 23 mars.

A Saint-Martin, la préfecture avait lancé un appel à candidatures. L’objectif était de réunir deux citoyens volontaires par conseil de quartier (découpage géographique utilisé comme référence). Seize personnes ont répondu à l’appel, et six d’entre-elles ont été tirées au sort en préfecture vendredi dernier : Frédérique Heïdi Porier et Michael Taylor pour Grand Case, Nadine Samantha Griffiths et Didier Bouillon pour Saint-James, Maryse Lafleur et Jérémy Gumbs pour Quartier d’Orléans.

Ces citoyens étaient rassemblés ce mardi 19 mars à la CCISM afin de débattre sur les quatre thèmes du grand débat national lors d’une conférence territoriale : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. « Même si nous sommes de familles culturelles et politiques différentes j’ai vraiment senti un débat respectueux. Nous sommes tous un peu sur la même longueur d’onde car nous avons le même objectif : le bien vivre à Saint-Martin » a déclaré lors d’un point presse en début d’après-midi Maryse Lafleur.

Stéphanie Le Gagne, chef du service des sécurités, adjointe au directeur de cabinet de la préfète, qui a coordonné et animé ce débat, est chargée du compte-rendu de cet échange. « Deux grandes thématiques se sont dégagées de ce débat : la jeunesse et l’intérêt de l’éduquer et de lui donner envie de s’engager pour son île, et le besoin d’information et de transparence afin de comprendre les décisions qui sont prises » a-t-elle résumé.

Sylvie Feucher, qui regrette que Sandy Ground ne soit pas représenté, a rappelé qu’il était encore temps à ses habitants de s’inscrire. « La prochaine étape est de voir comment faire participer le village de Sandy Ground » a renchéri la conseillère territoriale Sofia Carti. La préfète a par ailleurs annoncé, comme proposé par le Conseil territorial des Jeunes, que la même opération allait être mise en place avec des jeunes.