11.04.2024

Le coût des locations immobilières de la COM est multiplié par 2,4 en 2024

Dans l’attente de construire une cité administrative qui abriterait l’ensemble de ses services, la Collectivité n’a pas d’autre choix que de disposer de bureaux éparpillés, principalement dans Marigot. N’étant pas propriétaire de tous les biens, la COM doit en louer une partie. De plus, elle loue des logements pour des agents devant assurer des astreintes (directeurs de services, personnels de l’éducation, etc.).

Ces locations immobilières génèrent un coût. Dans le budget voté en 2023, celui-ci s’élevait à 900 000 euros. La Collectivité a «engagé de nouvelles locations pour permettre aux agents de pouvoir travailler dans de meilleures conditions». Vingt baux ont été signés l’année dernière ; pour certains, il s’agissait de renouvellement, pour d’autres, il s’agissait de nouveaux contrats pour répondre à de nouveaux besoins. «Il est prévu le déménagement de certaines directions qui travaillent depuis plusieurs années dans des locaux peu adaptés à leurs activités respectives (la direction des affaires financières, le service achat de la commande publique, la direction des moyens généraux, etc.)», indique le président de la COM, Louis Mussington, dans le document présentant le budget 2024 pour justifier l’augmentation du coût des locations immobilières.

Cette année, ce coût doit être multiplié par 2,4. Le budget estimé pour les locations immobilières s’élève à 2,2 millions d’euros. Elles représentent 9,5 % des dépenses à caractère général et le deuxième plus gros poste de ces dépenses de fonctionnement, après les contrats de prestations de services (6 M€).

Pour mémoire, les dépenses de gestion courante votées pour 2024 s’élèvent à 149,55 millions dont 23 millions de charges à caractère général.

* L’article publié en novembre et mis en lien fait état de dix-sept baux signés entre janvier et octobre 2023. En novembre et décembre quatre autres baux ont été signés et deux ont été abrogés.

Estelle Gasnet