Les collégiens et lycéens sensibilisés aux risques majeurs lors de la journée nationale de la résilience
« Savez-vous s’il y a déjà eu des tsunamis à Saint-Martin ? » demande Matthieu Perroche, chercheur à l'Université Paul Valéry à Montpellier, à son auditoire composé des collégiens et lycéens du Mont des Accords. Installés dans le CDI, les élèves de l’établissement participent ce vendredi 11 octobre, à une visioconférence débat sur les tsunamis dans le cadre de la JNR. Une initiative gouvernementale (organisée pour la 3èmeannée consécutive) dont l'objectif est de faire connaître à chaque citoyen, les risques majeurs qui l’entourent, les modalités d’alerte en cas d’évènement grave ainsi que les comportements de sauvegardes à adopter.« Comment peut-on s’y préparer ? Quels sont les comportements adaptés à Saint-Martin ? Quels sont les risques que cela se produise ? » étaient autant de questions auxquelles devait répondre Matthieu Pérroche, auteur du Projet EXPLOIT, une méthode de planification des évacuations en cas d’alerte tsunami.
« Le milieu scolaire est le premier milieu de réflexion et d’échange avec la jeunesse et leurs parents. Nous sommes sur un territoire où il faut viser un maximum de monde » affirme Jack Plaisir, chef du service fonds européens de la préfecture de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin. À travers l’intervention de spécialistes, nous souhaitons inculquer aux différents publics, comment, individuellement et collectivement, il est possible d’apporter à notre niveau des éléments de solutions face à ces risques majeurs qui nous concernent éminemment. Évidemment, ces échanges dans les établissements viennent en prolongation des cours de SVT ainsi que du cursus scolaire et doit pouvoir s’appliquer tout au long de l’année ».
Parmi les activités proposées, les élèves de Mont des Accord auront pu tester le jeu « Ouragame ». « Il s’agit d’un jeu issu des enseignements tirés d’Irma. Les enfants interprètent différents rôles (secours, construction, logistique…) et doivent prendre des décisions opérationnelles pour la reconstruction d’un territoire qui a été dévasté par un risque naturel majeur » explique le chef du service fonds européens.
Ce jour-là, environ 140 élèves du collège rue de Spring, allant de la 4ème au lycée professionnel, ont pu participer à ces animations. D’autres établissements, comme le collège 600 ou la cité scolaire de la Savane étaient aussi concernés. « la leur montre que la science est de leur côté et pourquoi pas susciter des vocations » conclut Jack Plaisir.
